La vaccination

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L'arrêt de la transmission, voire l'élimination de certaines maladies infectieuses est possible si chacun recourt à la vaccination pour se protéger mais aussi pour protéger les plus fragiles du fait de leur âge ou de leur état de santé ainsi que ceux qui ne peuvent être vaccinés. 

La CRPCEN rembourse certains vaccins sur prescription médicale.

La campagne de vaccination 2022-2023  se déroulera du 18 octobre 2022  au 31 janvier 2023.
La vaccination contre la grippe réduit le risque de complications graves. Elle réduit aussi le risque de transmission à vos proches. En vous vaccinant contre la grippe, vous vous protégez ainsi que celles et ceux qui vous entourent. Et en appliquant les gestes barrières, vous renforcez cette protection.
La vaccination contre la grippe est recommandée pour les personnes à risque de faire une forme grave de la grippe.
La population éligible à la prise en charge du vaccin est la suivante :
•  les personnes âgées de 65 ans et plus ;
•  les personnes atteintes de certaines maladies chroniques dont la liste est donnée dans le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales ;
•  les femmes enceintes ;
•  les personnes souffrant d'obésité (IMC égal ou supérieur à 40kg/m2) ;
• l'entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque de grippe grave (dans l'objectif de protection des nourrissons qui ne peuvent pas être vaccinés) et l'entourage des personnes immuno-déprimées ;
Vous recevrez un bon de prise en charge vous permettant de bénéficier d’un remboursement à 100% du vaccin antigrippal.
Vous pouvez retirer directement votre vaccin à la pharmacie sur simple présentation de votre bon de prise en charge.
A noter que pour les moins de 18 ans, la prescription médicale du médecin reste indispensable.
La vaccination vous est recommandée mais vous n’avez  pas reçu de  bon de  prise  en charge
Si vous êtes dans l'une des situations listées ci-dessus mais que vous n'avez pas reçu de bon de prise en charge. C’est le cas notamment des femmes enceintes, des personnes souffrant d'obésité sévère ou de l'entourage d'un nourrisson fragile ou de personnes immunodéprimées. Dans ce cas, votre médecin, votre pharmacien, votre infirmier ou votre sage-femme pourra vous remettre un bon de prise en charge vous permettant d’obtenir gratuitement le vaccin.
Le vaccin peut être effectué par le professionnel de santé de votre choix : médecin, sage-femme, infirmier(e) ou, sur place, par votre pharmacien.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à prendre contact avec votre médecin traitant.
Bon à savoir : les professionnels de santé ne peuvent pas remettre de bon de prise en charge aux personnes non éligibles à la vaccination.

Pour toute information complémentaire cliquez sur le lien ci-dessous : https://www.ameli.fr/assure/sante/assurance-maladie/campagnes-vaccination/vaccination-grippe-saisonniere

Si vous ne vous êtes pas encore fait vacciner contre la COVID-19, ou si un rappel de vaccination contre la COVID-19 vous est proposé en même temps, n'hésitez pas à en parler avec un professionnel de santé. En effet, il est tout à fait possible de faire les deux vaccinations en une seule séance. Vous serez ainsi doublement protégée !

Onze vaccins sont obligatoires chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 :

  • Coqueluche 
  • Diphtérie
  • Haemophilus influenzae b
  • Hépatite B
  • Méningocoque C
  • Rougeole
  • Oreillons
  • Rubéole
  • Pneumocoque
  • Poliomyélite
  • Tétanos

Trois vaccins restent obligatoires chez les enfants nés avant cette date : diphtérie, tétanos et poliomyélite.

Le vaccin contre la fièvre jaune l'est aussi pour les résidents de Guyane française.

 

La vaccination contre la coqueluche 

La coqueluche est une maladie infectieuse respiratoire très contagieuse causée par une bactérie. La contamination se fait par l'air (lors de la toux et postillons) et par contact avec une personne qui a la coqueluche et entraîne des quintes de toux. 

La coqueluche peut amener à des complications, surtout  chez le nourrisson de moins de 6 mois. La vaccination est obligatoire pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandée pour ceux nés avant cette date avec :

  • 2 injections chez le nourrisson : à 2 mois et une à 4 mois ;
  • un rappel à l’âge de 6 ans, puis un rappel entre 11 et 13 ans.

 

La vaccination contre la diphtérie 

Infection causée par une bactérie très contagieuse, la diphtérie se développe dans la gorge et se manifeste habituellement  par une angine à " fausses membranes " (présence d'un enduit blanc sur les amygdales).

Vaccination obligatoire pour tous les nourrissons qu'ils soient nés avant ou après le 1er janvier 2018.


Elle repose sur deux injections chez le nourrisson, la première à l'âge de 2 mois et l'autre à 4 mois, ainsi qu'un rappel à 11 mois. Des rappels sont recommandés à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans.
 

La vaccination contre l'haemophilus influenza de type B

L'Haemophilus influenzae de type B est une bactérie responsable de pneumonies et de méningites. Elle est présente dans le nez et la gorge et la contamination se fait de personne à personne. 
Le risque d'infection grave existe surtout chez le jeune enfant c'est pourquoi la vaccination est obligatoire pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandée pour ceux nés avant cette date. Elle repose sur une injection à 2 mois et une autre à 4 mois, puis un rappel à 11 mois.

Un rattrapage vaccinal peut être effectué jusqu'à l’âge de 5 ans. Il nécessite 2 doses et un rappel entre 6 et 12 mois, une seule dose au-delà de 12 mois et jusqu'à 5 ans. 

 

La vaccination contre l'hépatite B 

L'hépatite B est une maladie du foie, due à un virus. 

La vaccination est obligatoire pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandée pour ceux nés avant cette date.

Si les parents souhaitent que cette vaccination soit faite en même temps que les autres vaccins, un vaccin combiné peut être utilisé (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, infections à Haemophilus influenzae et hépatite B). Elle est réalisée par une injection à 2 mois, 4 mois et 11 mois. 

 

La vaccination contre le méningocoque de type C

Le méningocoque est une bactérie présente dans la gorge et le nez. 
La vaccination contre le méningocoque de sérogroupe C est obligatoire chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandée pour les nourrissons nés avant cette date selon le schéma suivant : 

  • pour les nourrissons, vaccination à 5 mois avec 1 dose de vaccin méningococcique C (vaccin Neisvac®23) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (dans la mesure du possible avec le même vaccin). Un intervalle minimum de 6 mois sera respecté entre l’administration des 2 doses. La dose de 12 mois peut être co-administrée avec le vaccin rougeole oreillons rubéole.
  • à partir de l’âge de 12 mois et jusqu’à l’âge de 24 ans révolus, pour ceux n’ayant pas reçu de primovaccination antérieure, le schéma comporte une dose unique.

 

La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole

La rougeole, les oreillons et la rubéole sont trois infections très contagieuses, dues à des virus.
La vaccination est obligatoire pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandée pour ceux nés avant cette date. Pour tous les nourrissons, elle est effectuée par l'injection d'une dose à 12 mois  et d'une seconde dose entre 16 et 18 mois, la vaccination nécessite 2 doses au total. 

 

Épidémie de Rougeole en France, zoom sur la vaccination ROR : 

La vaccination ROR (rougeole, oreillons et rubéole) concerne les enfants jusqu’à 17 ans. Ils  peuvent se protéger contre ses maladies en se faisant vacciner gratuitement. Faire vacciner votre enfant est d’autant plus important qu’il est constaté une recrudescence de ces maladies et qu’elles peuvent causer de graves complications, à l’âge adulte notamment.

Le saviez-vous ? 

La rougeole n'est pas seulement une maladie infantile, elle peut survenir à n'importe quel âge, si vous n'avez pas été vacciné ou si vous ne l'avez pas déjà eue. Chez les plus de 15 ans, dans un cas sur deux de rougeole, une hospitalisation est nécessaire.

Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant. Vous pouvez aussi consulter le guide de l’INPES.

 

La vaccination  contre le pneumocoque 

Le pneumocoque est une bactérie. Il entraîne des infections du poumon et peut aussi être responsable d'otites et de méningites chez les jeunes enfants.

La vaccination est obligatoire pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 et recommandée pour ceux nés avant cette date par :

  • 2 injections à deux mois d'intervalle (2 et 4 mois) ;
  • un rappel à l'âge de 11 mois ; 
  • 3 injections et un rappel sont recommandés pour les prématurés ainsi que pour les nourrissons à risque élevé d'infection.

Après l'âge de 2 ans, la vaccination n'est recommandée que pour les enfants et les adultes à risque présentant une immunodépression (absence de rate, infection par le VIH, traitement immunosuppresseur, etc.) ou une maladie favorisant la survenu d'une infection à pneumocoque (diabète, BPCO, etc.). 

 

La vaccination contre la poliomyélite 

La poliomyélite est une infection due à un virus qui provoque des paralysies en attaquant le système nerveux. La contamination se fait principalement par voie digestive, lors de la consommation d'eau contaminée, d'aliments souillés ou par les mains sales.
La vaccination est obligatoire pour tous les nourrissons  qu'ils soient nés avant ou après le 1er janvier 2018  et repose sur 2 injections, une à 2 mois et l'autre à 4 mois;  un rappel à 11 mois, 6 ans, puis entre 11 et 13 ans.

 

La vaccination contre le tétanos 

Le tétanos est causé par une toxine produite par une bactérie et se contracte habituellement par des plaies, surtout lors de contact avec la terre. Le tétanos entraîne des contractures musculaires intenses qui peuvent atteindre les muscles respiratoires. Cette maladie n'est pas contagieuse mais elle est grave et peut être mortelle.

La vaccination est obligatoire  pour tous les nourrissons qu'ils soient nés avant ou après le 1er janvier 2018 car elle est la principale protection contre cette maladie. Elle repose sur 2 injections chez le nourrisson, la première à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans.  


La vaccination contre la fièvre jaune

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les résidents de Guyane française.  
La fièvre jaune est une infection due à un virus transmis par des moustiques. Elle entraîne une fièvre et peut se compliquer d'hémorragies. Le virus en cause est présent dans les régions tropicales d'Afrique et d'Amérique du Sud.

On ne sait pas soigner cette maladie qui guérit dans la majorité des cas. Mais elle est responsable de décès dans 7 à 8 % des cas.

La vaccination est la mesure préventive la plus efficace contre cette maladie.

Le vaccin utilisé, dit "amaril", est disponible seulement dans les centres de vaccination antiamarile. Produit à partir du virus vivant atténué, le vaccin stimule le. Ainsi, l'organisme pourra se défendre en cas d’infection par le virus actif. Toutefois, l’emploi de ce produit est contre–indiqué :

  • avant l’âge de 9 mois (sauf en cas d’épidémie, une injection pouvant alors être réalisée entre 6 et 9 mois) ; 
  • chez la femme enceinte (sauf si le risque d’infection est très élevé) ;
  • pendant les 6 premiers mois d’allaitement (sinon, celui–ci doit être interrompu pendant 2 semaines après la vaccination) ;
  • chez les personnes immunodéprimées (sauf cas particuliers).

La vaccination protège à vie. Un rappel peut cependant être nécessaire pour les enfants vaccinés avant l'âge de 2 ans.

 

 

Pour plus d'informations, nous vous invitons à consulter vaccination-info-service.fr

La vaccination contre la grippe saisonnière 

La grippe est une infection respiratoire aiguë et contagieuse. Souvent considérée comme bénigne, elle peut être grave, voire mortelle, pour les personnes à risque dont les personnes âgées. Se faire vacciner, c’est protéger sa famille, son entourage et soi-même. Demandez conseil à votre médecin traitant. 

Qui est concerné par la vaccination contre la grippe ?

Ce vaccin est pris en charge à 100 % par la CRPCEN pour l’ensemble des personnes à risque, les
personnes âgées de plus de 65 ans :

  • femmes enceintes quel que soit le trimestre de grossesse ;
  • personnes atteintes de certaines affections de longue durée (ALDAffection de longue durée ) ;
  • l’entourage familial de nourrissons de moins de 6 mois ;
  • les personnes obèses avec un IMC> 40 ;
  • personnes en soins de suite et de réadaptation (SSR) ;
  • personnes en établissement médico-social (EMS).

Si vous êtes concernés par ce dispositif, vous recevrez, courant septembre, une invitation et un bon de prise en charge afin de bénéficier gratuitement de cette vaccination.

 

La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) 

La grande majorité des hommes et des femmes sont affectés par les papillomavirus humains (HPV) au cours de leur vie.

Pour les femmes, le vaccin HPV est un moyen de se protéger du cancer du col de l’utérus. La vaccination et le dépistage par frottis sont des moyens de prévention complémentaires contre le cancer du col de l’utérus. Ces infections sont dues à des virus très courants qui se transmettent par simple contact au cours des relations sexuelles. Si la plupart de ces virus sont sans danger, certains HPV peuvent être responsables de lésions précancéreuses puis de cancer. Ce vaccin est recommandé chez les très jeunes filles entre 11 et 14 ans. Une vaccination plus tardive est possible avant le début de la vie sexuelle. 

La vaccination contre les infections à papillomavirus peut également concerner les hommes. En effet, concernant les hommes, l’infection anale par HPV et ses manifestations cliniques (lésions précancéreuse, cancers, condylomes anaux) sont plus fréquentes chez ceux ayant des relations sexuelles avec des hommes et en particulier ceux infectés par le VIH. Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande donc une vaccination contre les infections à papillomavirus humains.


La vaccination contre la tuberculose 

La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée bacille de Koch. Elle se transmet de personne à personne, par la toux ou les postillons, à l'occasion de contacts rapprochés et répétés. 

Le BCG est un vaccin vivant atténué.

Depuis 2007, la vaccination contre la tuberculose n'est plus exigée lors de l'entrée en collectivité des enfants.

À l'exception de la Guyane et de Mayotte où la vaccination en période néonatale est maintenue, la vaccination par le BCG est recommandée à partir de l'âge de 1 mois pour les enfants qui présentent un risque élevé de tuberculose :

  • antécédent familial de tuberculose chez un parent, un frère, une sœur... ;
  • enfant résidant à Mayotte, en Guyanne (vaccination néonatale) et en Ile de France ;
  • enfant né, ou devant séjourner dans un pays de forte endémie tuberculeuse (Afrique, Asie, Moyen et Proche Orient, Amérique centrale et du Sud, Europe centrale et de l’Est, certains pays de l’Union Européenne) ;
  • enfant dont au moins un des parents est originaire d'un de ces pays ;
  • enfant devant séjourner au moins un mois d’affilée dans l’un de ces pays ;
  • toute autre situation jugée à risque par le médecin.

Le vaccin peut également être proposé jusqu'à 15 ans, chez les enfants à risque élevé et ceux qui n'ont pas encore été vaccinés.

 

Un calendrier vaccinalest à votre disposition, il précise les vaccinations nécessaires, en fonction de l’âge et des risques.

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